Kit de déstigmatisation de la psychiatrie

Les clichés de la folie

L'EPSM de l'agglomération lilloise met à votre disposition, sur simple demande, un guide "Les clichés de la folie".
Il a pour objectif de vous apporter des premières réponses sur les clichés les plus courants sur la psychiatrie :

  • "Les fous sont des personnes dangereuses"
  • "La psychiatrie c'est l'asile"
  • "La folie, c'est le schizo"
  • "La camisole de force existe toujours"
  • "On enferme les gens à l'HP"
  • "En psy, on vous soigne avec des électrochocs"
  • "Les traitements font des zombies"
  • "La psy publique prend mal en charge les enfants autistes"
  • "Les fous ont un entonnoirs sur la tête"
  • "Il faut 6 mois pour obtenir un rendez-vous en CMP"
  • "La folie, un cliché"

Relatio - La revue du GHT Psychiatrie du Nord-Pas de Calais

Relatio est la revue du GHT de Psychiatrie du Nord-Pas de Calais. Au plus proche de la vie des établissements, il comporte une information claire et précise sur la santé mentale, au plus proche des usagers et des professionnels de sante sur l'ensemble des établissements du GHT.
Il valorise des activités dans le domaine de la psychiatrie (offre de soins, événements, recherche, organisation institutionnelle, carrière professionnelle...)

Retrouvez les premiers numéros de la revue sur le site internet du GHT

Communiqués et articles de presse

Vous pouvez retrouver les derniers articles de presse dans la Revue de presse.

Pour toute demande relative à un reportage ou à un article, vous pouvez contacter Anne-Sophie Legrand, responsable de la direction de la communication et de la culture - Tél : 06 67 78 98 50 - annesophie.legrand@ghtpsy-npdc.fr

A l'attention des journalistes et médias

L'EPSM de l'agglomération lilloise développe une politique de communication volontariste en direction des médias, tout en préservant les impératifs particuliers liés à la santé (secret médical, respect des usagers et des professionnels) ou à la vie privée (droits à l'image). Cette politique se traduit par :

  • une réponse aux demandes de reportage des journalistes avec mise en relation avec les équipes et structures concernées
  • la mise à disposition des informations liées aux soins afin de faciliter leur compréhension, notamment concernant les contenus scientifiques
  • la contribution de l'EPSM aux conseils locaux de santé mentale de ses secteurs, au CHREPSY, à la F2RSM, au réseau Ascodocpsy.

Cette collaboration de longue date a pour fin de briser le rapport stigmatisant entre le grand public et les personnes souffrant de troubles psychiques. Les reportages sont soumis aux règles dictées par des textes de lois et les règles de déontologie des professionnels de santé.

Pour toute demande relative à un reportage ou à un article, vous pouvez contacter Maud Piontek, directrice de la communication et de la culture - Tél : 06 67 78 98 50 - annesophie.legrand@ghtpsy-npdc.fr

En dehors des heures ouvrables, la nuit et le week-end, vous pouvez contacter le standard du Site de Saint-André lez Lille au 03 20 63 76 00 qui, selon le sujet, pourra vous mettre en contact avec le directeur de garde.

Les équipes de l'EPSM vous accompagne dans la prévention et la déstigmatisation

Les équipes de l'EPSM contribuent régulièrement à des journées, colloques, conférences, expositions, afin de favoriser les échanges autour de la psychiatrie. Elles participent également aux Conseils locaux de santé mentale de l'agglomération roubaisienne et de Lille.

Ces Conseils locaux ont, dans leurs missions, de faciliter les articulations entre les secteurs de psychiatrie et leurs différents partenaires des communes. Ils organisent régulièrement des journées de restitution de leurs travaux, et contribuent chaque années aux Semaines d'Informations sur la Santé Mentale (SISM).

C'est quoi un psy ?

Le psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie, il prescrit des médicaments. Les consultations sont remboursées par la sécurité sociale.

Le psychologue est titulaire d'une licence, d'un master de psychologie (BAC +5 ) et d’un stage de professionnalisation. L’usage du titre du psychologue est protégé par la loi. Le psychologue doit s’inscrire sur le répertoire de l’Agence Régionale de Santé (liste ADELI). Sa pratique se réfère à un code de déontologie. www.codedeontologiedespsychologues.fr. Au sein de l'EPSM, les psychologues sont rassemblés dans un collège.

Le psychothérapeute est formé à la psychothérapie.Il propose différentes pratiques psychothérapiques.Son titre est reconnu par la loi Accoyer (2010). Il doit s’inscrire sur le répertoire ADELI des psychothérapeutes à l’Agence Régionale de Santé.

Le psychanalyste est un professionnel rattaché à une école de psychanalyse. Son titre n’est pas protégé par la loi. Un travail sur soi est indispensable pour pratiquer la psychanalyse.

Le psychologue peut aussi être psychothérapeute et/ou psychanalyste.

Extrait de www.psychologues-psychologie.net
> Vidéo de présentation d'un premier entretien avec un psychologue

Des mots en quête de sens

Les médias et le grand public, s'influençant l'un et l'autre, utilisent parfois une terminologie psychiatrique dans un sens très négatif. Voici quelques exemples d'utilisations impropres de la terminologie médicale :

  • "Un cas surprenant de schizophrénie politique" : la schizophrénie, désignant une souffrance psychique, évoque ici la dualité négative et perverse d'une politique ou d'une personnalité politique, qui ne relève pas d'un diagnostic médical ;
  • "Cet enfant est dans sa bulle, il est autiste" : le terme "autiste", désignant un trouble envahissant du développement, est fréquemment utilisé de manière négative pour relever un trouble communicationnel qui n'est pas un diagnostic médical ;
  • "Après les attaques en série qui ont coûté la vie à 129 personnes à Paris, peur et traumatisme s'emparent de l'opinion : c'est la psychose généralisée." : la psychose, désignant une souffrance psychique, est ici associée à un attentat, à la peur et à un traumatisme ; 

Ces usages impropres conduisent à un glissement du sens médical de la terminologie psychiatrique, et à une stigmatisation forte des personnes souffrant de troubles psychiques. 

Des termes relevant de pratiques anciennes sont également toujours utilisés :

  • "Le contrevenant s'est fait interner à l'hôpital psychiatrique" ou "a été enfermé à l'hôpital psychiatrique" : le glissement de langage porte sur "l'internement" pour désigner une hospitalisation ;

Enfin, il est important aussi de dissocier la personne de sa maladie, en utilisant des termes appropriés : "cette personne souffre de schizophrénie" et non "ce schizophrène" ; "cette personne souffre d'un épisode dépressif" et non "ce dépressif". En effet, lorsqu'une personne souffre d'un rhume on ne dit pas : "il est rhume"... Ces raccourcis finissent malheureusement par ôter à la personne ses attributs subjectifs propres, qui ne se voit qualifiée que par la maladie.

 

Deux guides sur ces dérives de langage :

Le guide "Santé mentale et médias" à télécharger ici, fruit d'un groupe de travail de différentes associations actives dans le domaine de la santé mentale en Belgique.

« Votre séjour à l’hôpital » Une charte proposée à toutes les unités d’hospitalisation de psychiatrie générale pour l’ensemble du territoire national

Une charte sur les conditions de séjour dans les unités d’hospitalisation de psychiatrie est portée par un ensemble d’acteurs majeurs de la discipline. Ils veulent ainsi promouvoir des conditions d'hospitalisation en psychiatrie basées aujourd’hui sur le parti pris de disposer à priori des libertés aussi essentielles que celle d'aller et venir, d'utiliser son téléphone portable ou de recevoir des visites.

En s’appuyant notamment sur les recommandations du Contrôle Général des Lieux de Privation de Libertés (http://www.cglpl.fr/) et dans le cadre des préoccupations de la Ministre des Solidarités et de la Santé pour faire de la psychiatrie une priorité, cette charte d’information vise à l'harmonisation des "règles de vie" dans les unités d'hospitalisation de psychiatrie générale. Elle a vocation à être affichée dans chaque chambre d’hospitalisation.

Cette charte a été réalisée à l'initiative de l’EPSM de l’agglomération lilloise qui a réuni un groupe de travail composé de psychiatres, de soignants, de représentants des usagers et d’un juriste (Expert Juridique Santé), dans l'objectif de concilier les exigences de fonctionnement spécifique des services de soins en psychiatrie avec le respect des droits des patients.

Les organismes porteurs de cette charte appellent à sa diffusion la plus large. Pour ce faire, ils mettent à disposition un document (téléchargeable ci-dessous) de type affiche, modifiable pour intégrer les logos des établissements ainsi que les différents horaires de repas et de visite.

 

Le programme Papageno

Papageno est un programme français ayant pour but de produire et diffuser des solutions innovantes pour tous ceux qui souhaitent s'engager dans la prévention de la contagion suicidaire, la promotion de l'entraide et l'accès aux soins.

Il est soutenu par la Direction Générale de la Santé du Ministère des solidarités et de la santé et  repose sur un partenariat tripartite entre le Groupement d’Études et de Prévention du Suicide (GEPS) , la Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie et Santé Mentale (F2RSM Psy) Hauts-de-France à laquelle notre établissement adhère depuis ses débuts, et l’Association Lilloise de l’Internat et du Post-Internat en Psychiatrie (ALI2P) . Il bénéficie du soutien de l’Association Française Fédérative des Etudiants en Psychiatrie (AFFEP) .

Témoignages

Pour comprendre les souffrances psychiques et leur complexité, quelques ouvrages de personnes qui font part de leur expérience de la maladie seront prochainement réunis ici, en lien avec une recherche bibliographique menée par notre Centre de documentation membre du réseau documentaire Ascodocpsy.

N'hésitez pas à nous en conseiller également via le Service communication et culture.