Psychiatrie et justice #6 - Parcours d’ados difficiles
Parcours d’ados difficiles : sans la justice pas de soins, sans soins pas de justice ?
10 décembre 2013 de 8h30 à 16h30
Maison de l’Education Permanente,1, place Georges Lyon, Lille
Métro : République Beaux-arts ou Mairie de Lille - Stations Vlille 42 ou 47
Mineurs délinquants, adolescents difficiles, jeunes border line… lorsque la frontière de la justice est franchie, comment le dispositif de soins peut-il se mettre en place ? Inversement faut-il considérer le recours aux soins comme une façon de rendre justice ? Et à qui ? Aux jeunes ou à la société ?
La délinquance des adolescents suscite tour à tour empathie, incompréhension et peur, car plus encore que celle des adultes, elle met en échec notre société dans sa capacité à prévenir, insérer et soigner.
Or une forte proportion des adolescents repérés comme difficiles souffre de difficultés psychologiques notables qui ont perturbé et perturbent leurs relations et leurs comportements. Parfois, celles-ci n’ont été ni détectées ni soignées avant une incarcération : sans la justice, pas de soins ?
Ensuite, en cas d’incarcération ou de récidive, comment mettre en place une alliance thérapeutique auprès de jeunes qui ont du mal à se reconnaître comme demandeurs d’une aide psychique ?
Des équipes se montrent créatives en France et en Belgique dans leurs approches des mineurs qui ont été confrontés à la justice : cette journée d’étude exposera l’articulation des dispositifs de soins et des dispositifs judiciaires dans le cas des mineurs.
_____
Interventions Colloque Psychiatrie et justice - VIe édition - 2013
_____
Programme de la journée
_
MATIN
08h30 : Café d'accueil
09h00 : Ouverture protocolaire de la journée d’étude
Propos introductif par Hélène JUDES, Première Présidente du TGI de Valenciennes
et le Docteur Patricia DO DANG pédopsychiatre, chef de pôle 59i04 à l'EPSM de l'agglomération lilloise
Modération par Isabelle SOUQUET, journaliste
09h45 : Luc FOUARGE, Directeur du COGA, Centre d'Observation et de Guidance, à LEERNES en Belgique
Thème : Du réseau à la pratique du réseau en passant par les grottes de Han
10h30 : Pause
10h45 : Hervé HAMON, Magistrat honoraire
Thème : La fabrique des incasables
11h30 : Professeur Michel BOTBOL, Professeur des Universités en Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Brest
Thème : Éduquer et soigner les adolescents difficiles
12h15 : Échanges avec la salle
12h30 : Déjeuner libre
APRÈS-MIDI
14h00 : Regards croisés sur la situation d’un mineur en difficulté
Présentés par Isabelle SOUQUET, journaliste
Conçus par Hélène JUDES, Première Présidente du TGI de Valenciennes
Maître Carine DELABY-FAURE, avocate
Docteur Marie-Laure GAMET, sexologue à l'URSSAVS
14h15 : Quelles sont les contraintes d’articulation entre soins et justice pour les adolescents ?
Table ronde modérée par Isabelle SOUQUET, journaliste et avec la participation de :
Etienne JOIRET, psychologue, chef de service-adjoint, Dispositifs pour adolescents, Centre Hospitalier Jean Titeca
Maître Maria-Rosa GARCIA, présidente de la Commission des mineurs à l’Ordre des avocats
Grégory FLAMENT, éducateur de La Protection Judicaire de la Jeunesse
Docteur Pierre SCHMIDT, pédopsychiatre CH de Lens
16h15 : Synthèse de la journée par le Professeur Michel BOTBOL, Professeur des Universités en Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Brest
Clôture de la journée d’étude par le Docteur Christian MÜLLER, Président de la CME de l’EPSM de l’agglomération lilloise, Président de la Conférence des Présidents de CME de CHS.
__
L'EPSM de l'agglomération lilloise, le CHRU de Lille, l’EPSM Lille Métropole, le tribunal de grande instance de Lille, la cour d’appel de Douai, et l’association Lill’art co-organisent depuis 2008 les Journées d'étude "Psychiatrie et justice" dont les précédentes thématiques étaient les suivantes : Récidive, rechute, réitération : Face aux risques, quelles prises en charge des sortants de prison ? - Psychiatrie et justice : quel traitement médiatique ? - Principe de précaution et réformes Surveillance et suivi socio-judiciaire, soins sans consentement : quelles logiques ? quels effets ?