Édito - AE #11

En règle générale, on ne prend conscience de son existence que lorsqu’ELLE dysfonctionne. ELLE : c’est la Logistique.
Toute activité humaine comporte nécessairement une part logistique. Elle a pris naissance avec la société, notamment dans le domaine militaire.La loi HPST a peut-être été perçue comme une loi de plus, s’ajoutant à la liste déjà importante des textes réformant l’hôpital. Cependant, en l’organisant en pôles d’activité, elle a mis en exergue la fonction logistique indispensable à la prise en charge du patient. Pour un établissement de santé elle ne se résume pas au domaine hôtelier qu’est la fourniture de repas ou de linge. C’est aussi un système d’information médicalisé et administratif, une gestion des ressources humaines, mobilières et immobilières, des prestations médicales et pharmaceutique.

À l’instar de nombreux établissements de santé, en créant un pôle médico-technique, l’EPSM de l’agglomération lilloise a regroupé sous une même entité toute les disciplines relevant de sa logistique médicale : le laboratoire, la pharmacie à usage intérieur, la stérilisation, le plateau technique et ses nombreuses spécialités, le département d’information médicale. Faire soi-même ou externaliser, la question s’est toujours posée.

Elle reste d’actualité. Si la stérilisation des dispositifs médicaux est assurée, conventionnellement, par le Centre Hospitalier d’Armentières, le laboratoire, pour l’Addictologie notamment, va intégrer un Groupement de Coopération Sanitaire positionné au Centre Hospitalier d’Armentières ; les autres analyses biologiques étant réalisées dans le cadre de marchés publics. De nombreuses prestations sont confiées à la compétence du CHRU, de Victor Provo ou du GHICL. D’autres sont assurées en interne. Jusque quand, à quel coût, dans quel contexte réglementaire et pour quel niveau de prestation ? Quoiqu’il en soit, les acteurs sont particulièrement motivés et disponibles. Au-delà de ces éléments, un mot, en particulier, de l’automate de la pharmacie.

Avec sa récente mise en place, la sécurisation du circuit du médicament, objectif fixé en son temps par Madame Nicole Welcomme, repris par Madame Genevière Lecouffe trouve aujourd’hui, avec Madame Elisabeth Zawadzki, son aboutissement... pour le bénéfice du patient. Merci à elles et leur équipe.
 

Docteur Jean Oureib, Patricia Varlet, Béatrice François et Etienne Maes

/sites/default/files/styles/en_tete/public/2018-09/bandeau_AE11_un-pole-medico-technique-de-reference_epsmal.png?itok=-8aDf0Qg