Portrait de Marie Komilkiw : "il faut avoir envie de s"investir" - AE #29

Aujourd’hui cadre de santé responsable de la Clinique du Nouveau monde à Roubaix, Marie Komilkiw a débuté sa carrière en tant qu’OP3 :
« j’ai commencé en intérim en mai 1981. À l’époque, il n’y avait pas d’ASH, et nous participions totalement à la vie du service, à l’exception de la distribution des médicaments et des injections. Aujourd’hui, il y a une distinction des métiers ASHQ /Aide-soignants/Infirmiers, mais pas de cloisonnement pour autant, nous travaillons toujours en équipe. »
Marie Komilkiw entreprend une formation d’aide-soignante en 1984 : « en mai 1992, j’avais mis en place un échange humanitaire inter-hôpitaux avec l’Ukraine, et ça a été un déclic pour faire autre chose. Petit à petit, je me sentais limitée dans mes tâches et j’avais envie de faire plus pour les patients, de les emmener en activité ou en camps thérapeutiques, d’échanger avec d’autres équipes comme je l’avais fait en Ukraine. » C’est pourquoi elle rejoint l’école d’infirmière en 2000 : « Ce n’était pas facile, j’avais alors 38 ans et trois enfants. Il faut avoir envie d’évoluer, il faut s’investir, être volontaire et avoir de la motivation. » Arrivée en 2010 comme faisant fonction à la Clinique du nouveau monde, elle est diplômée en 2013.

Un conseil pour les ASHQ ?
« Avoir envie et s’accrocher ! Nous avons tout dans l’établissement pour faire évoluer les professionnels : des plans de formation, des infirmiers pour nous renseigner, de la documentation et un cadre pour l’accompagnement. »

Équipe ASHQ Clinique du Nouveau monde

Nous avons rencontré trois des quatre ASHQ (Fatima Halitim était en repos) de la Clinique du Nouveau monde, Aurélie Defert, Dorothée Legrin et Christophe Verdière : « nous sommes très bien intégrés à l’équipe ! » témoignent-ils en chœur.
Dorothée est ASHQ depuis un an et demi après avoir été nourrice pendant 12 ans : « je voulais un métier plus stable pour les horaires, et moins compliqué avec l’arrivée de mes enfants. Je vais tenter la formation d’aide-soignante ». Pour Dorothée, « le lien avec les patients est important. Ce n’est pas très compliqué ici, car ils sont autonomes. » Aurélie rajoute qu’il est facile « d’entrer en contact avec eux, on voit très vite quand ils vont mieux, à des petites choses dans leur chambre. À leur arrivée, souvent ils ne nous regardent pas, ne nous saluent pas, et en fin de séjour, c’est tout le contraire, nous avons établi un lien. » Christophe, ASHQ à la Clinique depuis 2006, a travaillé également à la Clinique Jean Varlet. Tous ont vu le matériel évoluer et en sont satisfaits : « il ne nous manque qu’un aspirateur !!! » disent-ils. Message passé !

 

 

/sites/default/files/styles/en_tete/public/2018-09/bandeau_alter-ego_n29_EPSMal_1.jpg?itok=f2JKIlpf