Nadège Visticot, assistante sociale du personnel

Arrivée le 06 janvier 2020, Nadège Visticot, assistante sociale du personnel, vient renforcer l’équipe pluridisciplinaire du service de santé au travail. Une mission d’écoute et d’accompagnement social, pour le bien-être des agents de l’établissement.

Nadège Visticot
Nadège Visticot

AE : Quel a été votre parcours professionnel avant votre arrivée à l’EPSM ?

J’ai intégré l’établissement en 2002 : à mi-temps au CMP de Villeneuve d’Ascq et à mi-temps en addictologie à La Croisée. En 2009, avec la création de l’équipe ELHSA, je me suis investie à temps plein en addictologie : à la Croisée et dans l’équipe de liaison. A cette époque je travaillais auprès des patients. En 2012, j’ai pris un congé parental, puis une disponibilité pour élever mon troisième enfant. Durant cette période, j’ai travaillé à temps-partiel à la clinique de la Maison Fleurie à Faches-Thumesnil. Pendant 4 ans, j’accompagnais des patients, toujours dans le domaine de la psychiatrie, principalement avec des personnes hospitalisées à temps plein ou suivies en hôpital de jour (suite à des burnouts, des dépressions, des deuils…). Puis s’est présentée l’opportunité de travailler à nouveau ici, à mi-temps, en tant qu’assistante sociale du personnel, du fait du départ en retraite de Madame Claudine Quenson. Mes expériences acquises, à clinique de la Maison Fleurie et à l’EPSM, sont ma plus-value et me permettent aujourd’hui d’avoir une véritable expertise dans l’accompagnement social des personnes. Par exemple, je connais les conditions de travail des agents, et particulièrement celles des soignants, puisque j’ai travaillé dans les services de soin.

AE : Quelles sont concrètement vos missions auprès des agents de l’établissement ?

Mon poste est atypique et central : ainsi l’image que je me fais de ma mission est celle d’une équilibriste. En effet, je suis présente pour les agents et je travaille en lien avec d’autres services, comme la DRH, le service santé au travail, les syndicats… pour répondre au mieux aux demandes des agents. Je dois donc bien connaître le statut de la fonction publique et le projet de l’établissement. Au quotidien, je suis présente pour les agents qui le souhaitent (en activité, en maladie ou retraité) et je travaille dans leur intérêt, en toute confidentialité, dans le respect du secret professionnel. Je ne partage pas les informations avec d’autres services, sauf si l’agent le demande. Par exemple, dans le cas spécifique d’une adaptation de poste ou dans la gestion de la carrière. Les personnes que je rencontre viennent, soit spontanément, soit m’ont été adressées par la DRH, la médecine du travail ou les syndicats…  A l’extérieur, je peux aussi compter sur un réseau dense de partenaires, experts dans leur domaine concernant le surendettement, la parentalité, ou même le champ juridique dans les cas de divorce. J’utilise aussi beaucoup internet car maintenant beaucoup d’informations et de démarches sont en ligne. Dans mon métier, il faut toujours être à l’affut des politiques sociales du gouvernement, pour être au plus proche de la législation et renseigner au mieux les agents. Bien sûr quand j’ai un doute ou que je ne sais pas, je me renseigne et je reviens vers l’agent, excepté dans le domaine du handicap que je connais bien. Je travaille dans le respect des règles de déontologie et j’essaie d’établir un lien de confiance avec l’agent, et l’aider le plus efficacement possible.

AE : En quoi une assistante sociale est aujourd’hui essentielle dans un établissement tel que l’EPSM ?

Il me semble important que les agents puissent avoir une réponse de proximité, à leurs questions et difficultés, par une assistante sociale qui connaisse à la fois l’établissement et la législation spécifique de la fonction publique hospitalière, et qui travaille dans une équipe pluridisciplinaire centrée sur le bien-être au travail et la prévention des risques socio-professionnels. Au sein de l’établissement, en plus de l’accompagnement social des agents, je participe aux CHSCT : cela me permet d’avoir une vision plus globale de l’établissement, ainsi que des remontées d’informations régulières sur la santé au travail. Une autre de mes missions est de travailler, en lien avec la DRH, sur les cellules de maintien et de retour à l’emploi : par exemple, dans le cas d’une reprise après un long arrêt, je m’attèle à trouver les meilleures conditions de reprise, avec l’infirmière et la psychologue du travail. Dans le cadre du GHT, des réunions sont organisées avec les assistants sociaux des autres établissements et hôpitaux. Ces réunions permettent des échanges et des partages d’informations ; on peut ainsi bénéficier de l’expertise d’autres AS. Dans les projets futurs, j’aimerais mette en place des actions de groupe : par exemple, organiser des forums avec des partenaires, afin de mieux informer les agents et les soutenir dans certaines de leurs démarches. Pour cela, j’envisage d’augmenter mon temps de travail à 80%. En amont, j’ai besoin de parfaire ma connaissance des situations individuelles et de reprendre les visites des différentes structures de l’établissement qui se sont interrompues avec l’épidémie de Covid. Il est essentiel pour moi d’aller à la rencontre des agents sur le terrain pour me présenter et mieux connaître leurs conditions de travail.

J’invite les agents à me contacter en cas de besoin, à laisser un message sur mon répondeur (messagerie sécurisée) ou à m’envoyer un mail. Je suis présente les lundis (9h00-12h50), mardis et jeudi (8h30-16h40).

T : 03 28 38 51 37

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